Dans le cadre de sa démarche de certification des comptes annuels, le commissaire aux comptes cherche à obtenir des éléments ayant un caractère probant.
Pour cela, il peut ainsi demander à certains tiers (clients, fournisseurs, banques, etc.) de l’association de lui confirmer certaines informations. On parle alors de procédure de circularisation. Car, en principe, les éléments collectés d'origine externe sont plus fiables que ceux d'origine interne. Pour cette raison, lorsque le commissaire aux comptes utilise des informations produites par l'entité pour mettre en œuvre des procédures d'audit, il collecte des éléments concernant leur exactitude et leur exhaustivité.
Ces tiers sont notamment : les banques, les fournisseurs, les clients, les assurances, les avocats, les notaires, etc.
Ce tiers (hormis les avocats) va alors adresser directement les informations demandées au commissaire aux comptes. Cette procédure permet alors au commissaire aux comptes d’avoir une information dont la source est différente. Il va alors pouvoir comparer ces informations avec celles qu’il a obtenues directement dans l’association.
Cette comparaison permettra alors d’avoir une assurance de la réalité, de l’exhaustivité, etc. des éléments enregistrés en comptabilité.
Cette information, provenant d’un tiers, aura alors un caractère probant. Ces éléments apportent ainsi au commissaire aux comptes des éléments de preuves ou des présomptions quant au respect d'une ou plusieurs assertions.
